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Bali est l'une des plus petites îles de l'archipel mais bénéficie d'une grande diversité géographique grâce notamment à ses volcans et montagnes. S'élevant à plus de 3100 mètres, le Mont Agung est le point culminant de l'île. Le mont Bautur (1717 m) quant à lui est toujours en activité et sa caldeira offre une vue magnifique sur le lac du même nom. L'intérieur des terres est donc dominé par les montagnes et volcans avec de nombreuses rizières en terrasses.
 

Les cérémonies, rites et fêtes balinaises rythment la vie de tous les jours. Chaque balinais passe par différents rites de passage comme le limage des dents, le mariage et la crémation qui donne lieu à de magnifiques processions.


Sukawati, petit village réputé pour son côté artistique et animé, se trouvait être ce jour là l’élu pour la cérémonie de crémation qui se préparait. Il faut comprendre que les balinais doivent attendre le jour de la cérémonie collective de leur village pour brûler les défunts, soit environ une fois tous les 3 à 5 ans. D’ici là, les morts sont enterrés et ne seront sortis de terre qu’une fois la date prévue arrivée. La famille et les proches profiteront de ces années pour faire leur deuil, mais aussi pour amasser l’argent nécessaire car l’incinération qui suit le décès est très onéreuse. Seules les personnes ayant un statut social très élevé auront droit à une cérémonie dans la même semaine que leur mort.


Ici et là, les habitants s’affairent à préparer ce qui pour eux est une journée très importante, une journée où on brûlera les morts du village pour célébrer leur départ vers l’au-delà en vue de se réincarner. Ces cérémonies sont réputées pour leur côté festif et joyeux et il n’est d’ailleurs pas rare d’y voir des vendeurs de ballons, de friandises et, aussi insolite que cela puisse paraître, des vendeurs de poissons rouges pour les enfants. Il faut malgré tout garder en tête que les proches des défunts vivent une journée éprouvante.

Nous nous sommes donc joints au peuple pour assister au défilé du cortège : troupes de musiciens (gamelan), femmes apportant des offrandes et de l’encens, familles des défunts, enfants, hommes transportant à bout de bras les sarcophages sur de grandes tiges de bambous en prenant bien soin de les secouer dans tous les sens (le but étant de faire en sorte que l’âme du défunt ne retrouve pas son chemin par la suite)… Tous défilaient jusqu’à l’emplacement désigné pour la crémation.

Une fois tout ce beau monde arrivé à bon port, les prêtres se mettent au travail ; ils doivent s’assurer de bénir tous les corps. Pendant ce temps, d’autres hommes s’affairent à trancher les sarcophages et les gens font la chaîne pour se passer les corps, enrobés dans des linceuls blancs, pour ensuite les placer à l’intérieur.

 




La purification par le feu

Une fois tout en place, tous les corps sont enflammés en même temps. S’en suit alors une ambiance festive, les familles sont heureuses de savoir leurs proches purifiés et prêts à poursuivre leur chemin vers la réincarnation. Pas de pleurs, que des sourires. De notre côté, c’est un  mélange de fascination et de frissons qui nous envahit. L’air est chargé de cendres et de fumée, le tout mélangé avec l’énergie sacrée des dizaines de dépouilles qui s’égrènent dans les flammes devant nos yeux. En s’approchant, on devine facilement les ossements en proies aux flammes. Difficile de décrire les émotions qui nous envahissent à ce moment précis. Une chose est certaine, nous ne sommes pas prêts d’oublier cette journée si spéciale aux yeux d’occidentaux tels que nous.

 

 

 

La danse du kechak

Cette danse  est souvent incorporée à la danse du SangHyang qui était généralement exécutée par des fillettes en transe.
Dans cet état de semi-concience, elles servaient d' intermédiare entre les hommes  et les ancêtres ou les Dieux ,  elles pouvaient ainsi saisir et transmettre leurs souhaits.
Récemment, une histoire tirée de l'épopée du Ramayana fut ajoutée à la danse du Ketchak originale.
Rama, l'héritier légitime du trône d 'Ayodya est exilé de la cour de son père Dasarata.
II s'en va du palais de son père, vers la forêt en compagnie de son épouse Sita et de son frère Laksamana.
Après maintes aventures , à un mement, il poursuit un cerf aux cornes d'or. Pendant ce temps, Sita, laissée seule et sans protection est enlevée par Rawana le roi des démons.
Rama, avec l'aide l'armée des singes sous le commandement de Hanuman, attaque Rawana et la bataille se termine par la victoire de Rama.

 

  • ACTE I. Emettant les sifflements d'une armée de singes, les danseurs apparaissent et s'assoient en cercle. Ils s'agitent en cadence et imitent les cris des singes. Les danseurs arrivent, Rama et Sita.

  • ACTE II. Pour amener Rama à laisser seule Sita, Patih Marica, Premier Ministre de Rawana, se change en cerf aux cornes d'or, que Sita prie Rama de capturer pour elle. Rama se lance à la poursuite du cerf, tandis que Sita demeure sous la protection de Laksamana.

  • ACTE III. Sur un appel â l'aide de Rama, Sita ordonne à Laksamana de se porter à son secours, de telle sorte qu'elle reste seule et sans protection. Rawana fait alors son apparition et enleve Sita.

  • ACTE IV. Accompagnée par Trijata, Sita se tient dans un boudoir du palaisde Rawana. Ce demeir lui demande sa main,  mais elle refuse et fond en larmes. Intervient alors Hanuman, le chef des singes, qui apporte à Sita l'anneau de Rama. A la vue de l'object, Sita sait qu'Hanumana a été envoyé par Rama. Trés heureuse, elle envoie à son tour une fleur blanche à Rama, ce que signifie qu'elle est toujours vivante et pure.

  • ACTE V Cependant Rama et Laksamana recherchent Sita, chemin faisant, Rama rencontre et combat Meganada, le démon. Celui-ce tire une flèche qui se transforme en dragon qui entortille Rama comme une corde. Rama appele l'aide d'un dieu . Garuda l'oiseau du Dieu Vishnu qui est envoyé pour libérer Rama. 

  • ACTE VI. Rama ainsi qu'Hanuman et l'armée des singes marchent sur Lengkapura (aujourd'hui Ceylan) pour porter secours à Sita.

 
Le spectacle prend fin sur la scène de bataille entre l'armée des singes.

Rawana est vaincu.

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