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Pushkar, avec son ambiance teintée de spiritualité, était, dans les années 1970, le rendez-vous des hippies du monde entier. Mais Pushkar est avant tout une ville sainte pour les hindous qui considèrent qu’y venir une fois dans sa vie vaut 100 pèlerinages n’importe où ailleurs ! Quant aux eaux de son lac, entourées de 52 ghâts, elles sont réputées laver de tous les péchés et même guérir les maladies de peau.

Toujours à Pushkar, le grand temple de Brahma est le seul au monde dédié au créateur, premier dieu de la trinité hindoue. Alentour, quelque 500 autres sanctuaires ponctuent les rives du plan d’eau et les rues de la ville.

 

      Vishnou Girl ou Shiva Boy

La ferveur des croyances est intense. Nul ne pourrait passer devant eux sans dévotions et quelques roupies.

La vache est sacrée en Inde. Elle l'est encore plus lorsqu'elle a cinq pattes !

L'anomalie est vue ici comme un miracle, comme une bénédiction des dieux.

 

Il est une catégorie de personnes qui n’a, chez nous, pas d’équivalent, et qui pourtant est un véritable symbole de ce pays hors norme :  les Sâdhus

Les Sâdhus sont des gens que l’on rencontre sur les routes de l’Inde. Vêtus le plus souvent en orange, avec des colliers mallas , des symboles religieux dessinés sur le corps, des cheveux longs, ils sont le symbole de la spiritualité indienne.

Un Sâdhu est une personne qui décide volontairement de consacrer sa vie à la religion et la spiritualité.
Son but ultime est de réaliser Dieu, la Vérité, le Grand Tout, le Soi. En d’autres termes d’atteindre la Libération, le Nirvana. Pour cela, le Sâdhu renonce à tout de la vie moderne et matérielle . Il ne travaille pas, il a coupé les liens avec sa famille et n’a pas de domicile fixe. Il vit sans attache aucune, ni matérielle, ni affective. L’argent, la renommée, les plaisirs charnels, la possession …. tout cela ne fait plus partie de sa vie. Une vie sans désir ni attachement qui lui permettra de parvenir à la libération de l’ego .

Le Sâdhu est non violent, il ne se mêle pas au brouhaha du monde. Il vit une vie tournée vers l’intérieur .

Certains sâdhus expérimentent des austérités de vie. Par exemple, vivre avec un bras levé en permanence, ou bien ne jamais se couper les ongles et les cheveux, ou encore vivre nu, une cloche d'un kilo pendue au sexe. Ces cas sont extrêmes, mais on peut en rencontrer parfois.

Pendant la pleine lune du mois de novembre, Pushkar accueille l’une des plus grandes foires aux dromadaires dans le monde. Cet événement hors du commun, qui mérite à lui seul le voyage à Pushkar, se tient à l’occasion de l’un des cinq grands pèlerinages hindous.

Les nomades du désert du Thar et les paysans de la région se rendent à Pushkar pour vendre et acheter des dromadaires. Au plus fort du rassemblement, 200.000 personnes et 20.000 animaux se retrouvent dans cette petite ville de 19.000 âmes ! Spectacle assuré grâce à la profusion de couleurs des dromadaires et aux tenues de couleurs vives des participants.

Un chillum est une pipe conique utilisée pour fumer l'opium, le tabac, le cannabis... 

En Inde, cet usage a toujours été une pratique exclusivement masculine, limitée aux états nordiques et principalement dans des régions rurales.

 

Les Sadhus ont fumé des chillums pendant des milliers d'années. Ainsi le Sâdhu croit que Shiva entre en lui lorsqu'il fume.

 

Les nomades viennent de très loin avec des chariots surchargés de matériel de camping et d'enfants. Les familles cuisinent, mangent et dorment sous des tentes de fortune. Il n'y a pas d'assainissement ni d'eau courante dans les camps et pas de collecte des ordures. Des odeurs vous assaillent de tous les côtés, la bouse de chameau séchée, la fumée des feux de bois et les épices de la nourriture indienne.

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